On peut dire que l'arrière-pays niçois n'est pas vraiment adapté à la circulation. J'ai rarement vu des routes aussi étroites à part peut-être en Corse... D'ailleurs la plupart de celles que mon GPS m'a demandé de suivre s'appelaient encore chemin !
Ce n'est pas la seule comparaison que l'on peut faire avec la Corse car les villages aux façades ocres de Tinée ou de Vésubie sont absolument magnifiques, enroulés autour de pitons rocheux ou cachés dans les forêts denses.
Ces villages perdus sont tout de même très habités. Comme Malaussène où j'ai eu du mal à trouver une place pour faire quelques photos.
En traversant ces petits villages si paisibles on ne peut s'empêcher d'être frappé par les longues listes d'hommes que la guerre de 14/18 a enlevés à ces lieux si reculés. Les champs de déshonneurs ont besoin de tant de chair à canon...
Les routes se font plus larges en arrivant dans les Alpes de Haute-Provence, puis des Hautes-Alpes.
Peu après Sisteron les vergers sont couverts de tulle et copieusement arrosés de produits dont on sent bien les effluves ! :-(
Mais en tordant un peu le cou du GPS on traverse encore des coins isolés ou les villages fermés doivent être traversés au pas du côté de la rivière Méouge, de Saint-André les Rosans où les étables parfument encore l'air.
Les belles gorges de Saint-May sont la porte d'entrée dans la Drôme qui se dit d'abord "Provençale" du côté des Barronies puis devient Drôme avant de laisser place à l'Ardèche après Châteauneuf-sur-Rhône.
Enfin l'Ardèche monte en pente douce du Rhône à Aubenas et laisse imaginer une prochaine étape toute aussi tortueuse à travers Auvergne et Limousin.
Mais en attendant la ville fête l'OM ... Et oui, l'esprit marseillais s'infiltre jusqu'ici.
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